Depuis déjà plus d’un mois, j’emprunte quotidiennement la ligne Lyon-Valence dans le but de me rendre à mon stage. Ne voulant pas être de mauvaise foi, je pris au début les retards à répétition comme des aléas exceptionnels du réseau régional.
Or, les problèmes sont récurrents et quotidiens sur cette ligne. Si ce n’est pas une panne électrique qui bloque l’entrée des TER à la gare de la Part-Dieu, ce sont les problèmes de retard qui affecte tous les jours la circulation ferroviaire. Passé 18h, la gare de Valence-Centre affiche des retards systématiques vers Lyon. Dans certaines situations, le panneau d’affichage note un délai de 5 minutes pour tel TER. Celui-ci étant déjà sur le quai, les voyageurs s’installent tranquillement en attendant le démarrage du train, qui ne vient pas. Subitement, une annonce explique que notre train aura finalement 30 minutes, voire 45 minutes de retard environ, sans aucune explication.
Parfois, les TER sont supprimés, et je suis contrainte d’attendre le prochain, qui a du retard. Quand le train est à l’heure, c’est avec une dizaine de policiers que nous faisons le trajet. Ces derniers font le tour des rames en regardant d’un air soupçonneux les passagers. J’ai compris qu’ils étaient à la recherche de fraudeurs, qui sont nombreux lors des trajets. Finalement, le climat n’est jamais serein lors de mes parcours quotidiens.
C’est un engrenage sans fin. Cette semaine, et plus précisément mercredi 3 mars, le TER de 19h05 en direction de Lyon Perrache, arrivée prévue à 20h19, est tombé en panne entre Saint Clair les Roches et Vienne. Au milieu de nulle part, le train s’est arrêté net, comme une voiture qui cale, et plus d’un voyageur paniquait. Les deux contrôleurs passaient précipitamment, et nous sommes restés dans le flou pendant plusieurs minutes. Les explications sont venues plus tard : une panne électrique située à l’arrière du train empêchait donc le TER de circuler. Rapidement, on annonce 1h30 d’attente, avant qu’un train nous pousse jusqu’en gare de Vienne, où un car nous acheminera jusqu’à Lyon. Arrivé à Vienne, à 21h30 environ, la gare était fermée et c’est sous la pluie que 45 voyageurs attendaient désespérément un car qui ne vint pas. Entre plusieurs coups de fils, les contrôleurs réussirent à faire ouvrir la gare de Vienne où on nous annonça que nous devions attendre le prochain train se rendant à Lyon Part Dieu à 22h13, si celui-ci avait l’information à temps. Des plateaux repas devaient nous attendre à l’arrivée. Une fois à Lyon, vers 22h40, certains bus ne circulaient plus, d’autres usagers sans correspondances devaient trouver une chambre d’hôtel pour passer la nuit, et c’est une gare déserte qui nous accueillit. Je n’ai pas trouvé les plateaux repas…
Le lendemain, une inquiétude me traverse lorsque que le train que j’emprunte pour rentrer chez moi est le même engin qui est tombé en panne la veille. Cette fois ci, il est en retard de 23 minutes…
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Pas cool du tout ça, je compatis vraiment. Ca doit être galère tous les jours, et usant à force.
RépondreSupprimervivre cela tous les jours ça doit être infernal
RépondreSupprimerje rends hommage à tous ceux qui prennent le train pour aller bosser
courage ma cherie !
salut ma puce je croyais que tu prenais le T.G.V....Décidément le chevalier rouge ne comprend jamais rien!!!!!Ton article ne met-il pas le doigt sur la déliquescence du service public????En tout cas, votre mésaventure est très illustrative à ce sujet!!!! papa
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