La cité jardin de Valensolles : une richesse dans la ville

Loin des barres HLM de la ville, Valensolles n’en est pas moins le premier quartier ouvrier, qui a connu au fil des années de nombreuses constructions d’habitations. En se promenant dans le quartier, on trouve des logements spécifiques, connues sous le nom de cité-jardin. Autour de la place Jules Algoud, elle témoigne d’un vaste projet national conçu pour répondre à la pénurie de logements des ouvriers, qui étaient contraints de vivre dans des taudis du centre ville alors que différentes industries voyaient le jour à Valence. « La loi Loucheur de 1928 et de 1933 va permettre aux ouvriers d’accéder à la propriété pour la première fois » explique Viviane Rageau du label d’Art et d’Histoire. En effet, ces lois ont permis aux ouvriers d’emprunter à l’Etat, à un taux faible, le montant nécessaire à l’achat d’un terrain pour construire un pavillon. La création de l’Office d’habitations à bon marchés (HBM) résulte également de la loi. Il décide alors de commencer la construction de la cité jardin de Valensolles. Un grand immeuble locatif de 44 appartements voit le jour, appelé la « Grande Maison », ainsi que 42 maisons particulières. Ces dernières sont accolés deux par deux afin de simuler une grande maison. Derrière un jardin s’y trouve.
La guerre et l’occupation allemande ont brusquement stoppé les constructions, tout en y aggravant la demande. Dans les années 1950, les immeubles entourant la place Algoud sont bâtis, ainsi que de nombreuses maisons aux alentours. En 1956, les logements populaires familiaux (LOPOFA) sont réalisés. Après les années 1950, les programmes de construction auront une nouvelle ampleur du fait de l’urbanisation et des effets du « baby boom ». Or, toutes ces initiatives d’époque ont donné au quartier de Valensolles un véritable cachet. Aujourd’hui, raconte Hélène, habitante du quartier depuis 1961 : « Il y a beaucoup de jeunes qui s’installent dans ce quartier. La population y est aujourd’hui vieillissante. Je me souviens beaucoup de l’entraide qu’il y avait entre les habitants : c’était quelque chose. Les gens travaillaient tout près : à la Boulonnerie. Une ambiance conviviale régnait. Dans les années 1980, de nombreuses initiatives locales rythmaient la vie de la cité. Par exemple, la Maison pour tous y est construite. Il y avait une bonne entente ». Quand on lui demande pourquoi le quartier avait mauvaise réputation, elle répond en haussant les épaules.

2 commentaires:

  1. tu écris de mieux en mieux!!Bravo, ma chérie.Ton plus fidèle lecteur,le chevalier rouge.

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